4. L'utiliser

4.1. Préparations

  • En utilisant les images disquettes :

    1. Téléchargez les images disquettes, g4u-2.2-1.fs, g4u-2.2-3.fs et g4u-2.2-3.fs ou g4u-2.3.fs.zip, qui contient ces fichiers.

    2. Si vous avez téléchargé le fichier g4u-2.1.fs.zip, décompressez le, vous obtiendrez les 2 fichiers g4u-2.1-1.fs et g4u-2.1-2.fs

    3. Mettez chacune de ces images sur des disquettes distinctes. Sur un système Unix, un simple « cat g4u-2.2-1.fs >/dev/diskette » fera l'affaire (et de même pour -2.fs). Le chemin du lecteur de disquette devrait vous être familier, les chemins courants sont :

      • NetBSD : /dev/fd0a

      • Solaris : /dev/diskette

      • Linux : /dev/fd0

      Il en va de même pour les périphériques USB (clés et autres mémoires flash), mais vous devrez y mettre l'image g4u.fs venant de l'ISO :

      • NetBSD : /dev/sd0d

      • Linux : /dev/sd0

      Si vous utilisez Microsoft Windows ou DOS, utilisez rawrite.exe. Il y a aussi un programme Windows appelé rawr32.zip qui vous le permettra.

  • Utilisation de l'image CDROM de g4u :

    1. Téléchargez l'image CD, g4u-2.2.iso ou g4u-2.2.iso.zip

    2. Si vous téléchargez le fichier g4u-2.1.iso.zip, décompressez le pour avoir g4u-2.1.iso.

    3. Référez vous au manuel de votre logiciel de gravure (Nero, DiskJuggler, WinOnCD, cdrecord, et cætera), pour réussir votre coup. Notez bien que l'image est amorçable.

  • Sur le serveur FTP de votre choix, créez un compte utilisateur appelé install, et protégez-le d'un mot de passe. Vérifiez que l'utilisateur « install » puisse se connecter via ftp.

    Si vous voulez utiliser un compte différent, vous pouvez spécifier login@server pour slurpdisk, uploaddisk, et cætera.

  • Assurez vous d'avoir un service DHCP fonctionnel vous permettant d'accéder par la suite au serveur ftp (name server, netmask, default gateway). Dans le cas contraire vous pourrez toujours faire un paramétrage manuel de l'IP.

4.2. Création de l'image

  • Démarrez sur la machine à cloner à l'aide du CD ou des disquettes g4u. Vous verrez le noyau se charger depuis le support, puis la liste des périphériques trouvés sur la machine. Ensuite l'appel au DHCP (veillez bien à ce que celui-ci soit correctement configuré !). A la fin, une brève description des commandes disponibles est affichée et un shell est à disposition.

  • Tout le disque :

    Tapez uploaddisk adresse.serveur.ftp nomdefichier.gz pour opérer une copie intégrale du disque, et la mettre sur le compte "install" de votre serveur ftp sous le nomdefichier donné. L'image disque est compressée (avec gzip -9), il est donc usuel d'apposer l'extension ".gz" au fichier concerné ; mais pas obligatoire :). Avant que l'envoi des données ne se fasse, le mot de passe du compte « install » vous sera demandé.

    Si vous voulez cloner le disque secondaire, ajoutez son nom sur la ligne de commande d'uploaddisk : "uploaddisk adresse.serveur.ftp nomdefichier.gz wd1". De la même manière vous pourrez utilisez des disques SCSI : uploaddisk adresse.serveur.ftp nomdefichier.gz sd0.

    Si vous avez préféré utiliser un nom de compte différent du compte "install", faites-en précédé le nom du serveur, tel que moncompte@adresse.serveur.ftp pour chaque commande, uploaddisk et slurpdisk.

  • Seulement une partition :

    Affichez la liste des différents disques identifiés par g4u via la commande disks, la liste des partitions d'un disque est disponible via la commande parts disk, où disk est le nom du disque à afficher tel que wd0, wd1, sd0, et cætera. Les partitions sont numérotées avec des lettres commençant à 'a', où les partitions de a à d sont communément prédéfinies, avec vos propres partitions commençant à 'e'. Ces partitions sont de type BSD, qui ont quelques similitudes avec les partitions DOS [dixit l'auteur]. Pour spécifier une partition, utilisez "wd0e" ou "sd0f" : uploadpart adresse.serveur.ftp nomdefichier.gz wd0e. Lancez "uploadpart" sans options pour faire afficher détails et exemples sur la commande.

  • Suite au traitement (ignorez les erreurs :-), vous devez retrouver le shell. Selon vos capacités réseau, CPU, disques et le contenu, la création et l'envoi de l'image peut durer plusieurs heures !

  • Vous pouvez éteindre la machine à l'aide de la commande halt ou simplement en pressant le bouton reset/power - aucun système de fichier n'étant monté, aucun dommage ne peut être occasionné.

  • Vérifiez que le compte "install" de votre serveur FTP a reçu le(s) fichier(s) image.

4.3. Déploiement de l'image

  • Amorcez la machine à l'aide des disquette ou du CD, puis, au prompt, effetuez l'une des actions suivantes :

  • Pour un disque complet :

    Tapez la commande slurpdisk adresse.serveur.ftp nomdefichier.gz. Celle-ci va se connecter au serveur ftp, compte install, vérifier le mot de passe, récupérer l'image, la décompresser et la remettre en place sur /dev/rwd0d.

    Si vous voulez restaurer une image sur un disque SCSI, ajouter son nom à la commande, comme suit : slurpdisk adresse.serveur.ftp nomdefichier.gz sd0.

    Voir plus haut pour l'utilisation d'un compte FTP autre que install.

  • Une partition :

    Utilisez slurppart yadresse.serveur.ftp nomdefichier.gz wd0e ou toute valeur passée précédement à uploadpart. Notez bien que l'information du positionnement de la partition vient du MBR, qui devra être la même qu'au moment de la création de l'image - attendez vous à quelques surprises si la table de partitionnement a été modifiée entre la création de l'image et la restauration. Dans le cas de modifications à ce niveau, vérifiez le secteur de début ainsi que la taille de la partition (commande parts). Pour une image disque complète, pas de soucis, faites une restauration complète avec uploaddisk (le MBR étant inclus).

    Redémarrez la machine (commande reboot ou bouton reset), et votre machine est comme avant (elle le doit en tout cas).

4.4. Copier un disque localement

Si vous souhaitez simplement copier un disque local vers un autre (ce qui correspond aux commandes uploaddisk et slurpdisk, au FTP près), vous pouvez le faire avec la commande copydisk. La commande prend les noms des 2 disks en paramètres, la source puis la cible, et copie les données de l'une à l'autre. Si par exemple l'on veut copier le premier disque « wd0 » vers le deuxième « wd1 » :

copydisk wd0 wd1

De même pour des disques SCSI : copydisk sd0 sd1, et cætera.

[Avertissement]Attention !

Toutes les données du disque cible seront écrasées !

Je rappelle que la liste des disques est disponible avec la commande disks.

4.5. Copier une partition localement

De même qu'avec la copie locale de disques, si vous souhaitez simplement copier une partition locale vers une autre, vous pouvez le faire avec la commande copypart. La commande prend les 2 noms des partitions en paramètres, la source puis la cible, et copie les données de l'une à l'autre. Si par exemple l'on veut copier la première partition « wd0e » vers la seconde « wd0f », faites :

copypart wd0e wd0f

Encore une fois, la liste des disques est disponible via la commande disk, et la liste des partitions d'un disk via la commande parts. Les noms de partitions sont de la forme « wd0d », « w1e », « sd1f  » (système BSD) ; « hda1 », « hda2 », « sda1 » (linux), et cætera.

Attention à ce que les partitions source et cible aient la même taille (en nombre de secteurs), sinon de drôles de choses peuvent arriver. En copiant une partition trop grande pour la partition cible, g4u ne va pas écraser les données suivants la petite partition, mais la copie restera partielle. Gardez l'idée en tête, cela arrive dans ce genre de copie et ne pose d'ailleurs pas de problème à l'inverse en copiant une petite partition dans une plus grande !