Vous trouverez ci-dessous quelques remarques sur la sauvegarde de certaines applications.
Le chargeur d'amorçage par défaut de Fedora est le Grand Chargeur D'amorçage Unifié (Grand Unified Bootloader (GRUB)) . Il doit être lancé à la fin de la première étape, sans quoi vous ne pourrez pas démarrer ensuite. Pour l'inclure dans la première étape de restauration, effectuez les modifications suivantes :
Éditez la pénultième stance de
restore.metadata
:
# Now install the boot sector. # chroot $target /sbin/lilo -C /etc/lilo.conf chroot $target /sbin/grub-install /dev/hda
Ajoutez la stance suivante à
save.metadata
:
# Grub requires these at installation time. crunch usr.share.grub usr/share/grub
Si vous utilisez Tripwire ou une autre application qui utilise une base de données de métadonnées en fichiers, reconstruisez cette base de données immédiatement après la restauration.
Squid est un serveur HTTP de cache et de proximité. Il stocke donc une grande
quantité de données temporaires sur le disque dur. Il n'y a aucune raison de les
sauvegarder. Insérez «
--exclude /var/spool/squid »
dans la commande tar appropriée du script de sauvegarde de la deuxième étape.
Puis, laissez squid reconstruire sa structure de répertoires lui-même. Ajoutez
une commande pour que squid s'initialise tout seul à la fin du script de
restauration de la deuxième étape. Voilà comment j'ai fait avec ssh dans le
fichier
restore.tester
:
ssh $target "mkdir /var/spool/squid ; chown squid:squid /var/spool/squid;\ /usr/sbin/squid -z; touch /var/spool/squid/.OPB_NOBACKUP"
La dernière commande crée un fichier de longueur 0 appelé .OPB_NOBACKUP. Il est à destination d' Arkeia, et lui dit de ne rien sauvegarder en dessous de ce répertoire.
Ces notes sont basées sur des tests effectués avec Arkeia 4.2.
Arkeia est un programme de sauvegarde et de restauration qui tourne sur une grande variété de plate-formes. Vous pouvez utiliser Arkeia dans votre programme de restauration intégrale de système, mais je ferais deux observations.
La première est probablement celle qui pose le plus de problèmes, dans la mesure
où il n'y a pas de solution plus élégante que de sélectionner à la main et dans
le navigateur les répertoires à restaurer. Ceci est dû au fait qu'apparemment,
Arkeia ne dispose pas de mécanisme pour ne pas restaurer des fichiers déjà
présents sur le disque, rien qui soit analogue à
tar
et à son option -p. Si vous paramétrez simplement une restauration complète, la
restauration plantera car Arkeia écrasera une bibliothèque utilisée au moment de
la restauration, à savoir
lib/libc-2.1.1.so
. Une sélection à la main des répertoires à restaurer est moins risquée, aussi
je la recommande.
La seconde observation est qu'il vous faudra sauvegarder le dictionnaire des
données et/ou les programmes d'Arkeia. Pour le faire, modifiez le script
save.metadata
en ajoutant Arkeia à la liste des répertoires à sauvegarder :
# arkeia specific: tar cf - usr/knox | gzip -c > $zip/arkeia.tar.gz
C'est ainsi que vous devez sauvegarder le dictionnaire des données car Arkeia ne le fait pas. C'est un des reproches que je fais à Arkeia, mais je le résous sur mon propre PC en sauvegardant le dictionnaire des données sur bande avec The TOLIS Group's BRU .
Le script
restore.metadata
restaurera le dictionnaire des données automatiquement.
Amanda, archiveur automatique avancé sur disque en réseau du Maryland (The Advanced Maryland Automatic Network Disk Archiver), marche plutôt bien avec cet ensemble de scripts. Utilisez le processus normal de sauvegarde d'Amanda et créez votre première étape comme d'habitude. Amanda stocke les données sur bande au format tar ou cpio, donc vous pouvez restaurer des fichiers individuels jusqu'à des images complètes de sauvegarde. Ce qu'il y a de bien dans une restauration d'image complète est que vous pouvez utiliser les variantes de ce guide pratique pour restaurer à partir de l'image ou à partir de la bande directement. J'ai pu réparer ma machine de tests avec les instructions de W. Curtis Preston et de son Unix Backup & Recovery. Pour plus d'informations, consultez le lien Ressources. Le chapitre du livre qui concerne Amanda est en ligne.
J'ai effectué deux changements au script
restore.tester
. Premièrement, je l'ai modifié pour
qu'il accepte un nom de fichier comme argument. Puis, comme la commande d'Amanda
amrestore décompresse les données pendant qu'il les restaure,
je l'ai réécrit pour qu'il envoie, via la commande cat, le fichier dans le canal
(pipe) plutôt que de le décompresser.
La ligne en question ressemble à :
cat $fichier | ssh $cible "umask 000 ; cd / ; tar -xpkf - "
où $fichier est l'argument du script, l'image récupérée de la bande par la commande amrestore.
Comme les arguments de la ligne de commande de tar interdisent l'écrasement de fichiers, restaurez les images dans l'ordre inverse de leur ordre de création. Restaurez les plus récents en premier.
Avec Amanda, il n'est pas nécessaire de déterminer manuellement les
propriétaires si vous sauvegardez le répertoire des données d'Amanda avec le
fichier save.metadata
.
Ce devrait être une instruction du type :
bash# chown -R amanda:disk /var/lib/amanda
Vous pouvez aussi ajouter cette ligne à vos scripts de la deuxième étape de
restauration, comme dans restore.tester
.